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Un aller simple pour Pékin
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21 août 2006

suite de la journée du 21

hier après-midi

 2 heures au cyber-café, une conversation avec Fanny qui part le lendemain pour Pékin, et nous voici de retour à la fac pour accueillir Meidi (que finalement nous rejoindrons à l’agence). Nous nous rendons avec les agents immobiliers à l’appartement pour une dernière inspection et une éventuelle signature, ce qui ne nous parait être qu’une formalité. Après vérification, l’appartement convient, même s’il est un peu moins grand (140 à 150 m² tout de même !) et plus sale que dans nos souvenirs. Au bout d’une heure d’allers et retours dans l’appartement, nous sommes prêts à nous engager. Seul l’évier est à réparer, et l’ensemble nécessite un peu de nettoyage. Mais il y a le téléphone, internet à haut débit plus de nombreux aménagements et commodités. Notre problème est que nous ne voulons pas rester 12 mois comme le précisent habituellement les contrats signés à Pékin mais un peu plus de 10 mois. L’agence nous dit qu’elle retrouvera un locataire à notre départ et qu’il n’y aura pas de problème. Mais c’est là qu’intervient le fils de la dame qui nous faisait visiter : c’est lui le véritable propriétaire et il explique aux agents immobiliers qu’il n’est pas d’accord avec le prix qu’à négocié sa mère, soit 500 € par mois. Il demande donc à renégocier les frais d’agence, ce qui crée un blocage. Au bout de 10 minutes de re-négociation, et la demande qui nous est faite d’augmenter notre loyer (ce que nous refusons), l’agent nous crie « 走吧 !» (zouba, allez, on y va). Nous obtempérons et 10 secondes après nous sommes sur le pas de la porte sans même avoir adressé un mot de plus aux propriétaires. Les deux agents nous raccompagnent jusqu’au taxi et nous signifient que le problème qui se pose est bien réel, bien qu’il soir probable que la mère et le fils trouvent un accord et nous rappelle.

 Nous mangeons le soir avec Meidi dans un restaurant « le barbecue », c'est-à-dire des plats du Nord de la Chine et de Corée sur une table au milieu de laquelle est placé un récipient à charbons brûlants, surmonté d’une cheminée. Le repas est très bon et nous nous dépêchons de sortir pour arriver à temps pour le dernier bus de 22 heures 30. Sur le chemin, nous sommes suivis par un vieux mendiant, que nous avions repérés ces derniers jours comme assez agressif. Au bout d’un petit moment il se retrouve sans bruit juste derrière nous et lorsque Meidi l’aperçoit elle pousse un cri de peur et fait un bon. Le vieillard parait aussi surpris que nous et nous redoublons de vitesse pour rejoindre notre route. Nous ne saurons vraisemblablement jamais ce qu’il nous voulait exactement. De retour à la chambre, nous parlons beaucoup avec Guillaume car aucun de nous n’a envie de dormir : il est trois heures du matin lorsque nous nous assoupissons enfin, apparemment encore sous l’effet du décalage horaire.

Fin à 17 :29

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