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Un aller simple pour Pékin
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5 septembre 2006

Meidi pète le feu !

Mardi 5 septembre ou Une journée tout feu tout flammes, ou Les carottes sont cuites !

J’étais nonchalamment en train de rédiger quelques mails, maigre excuse pour ne pas réviser les caractères qui me seront utiles à l’examen de demain. Le problème qui m’occupait la tête était de savoir comment aborder le récit de cette journée afin de la rendre intéressante. Je comptais vous faire échapper au traditionnel « nous nous sommes levés tard, alors après avoir glandé un peu on est aller manger au resto-qui-était-très-bon-et-pas-cher (en plus c’était trop épicé aujourd’hui pour nos fins palais d’occidentaux), puis nous sommes allés à la banque d’où nous sommes repartis au bout de cinq minutes parce qu’il y avait 134 numéros devant nous et enfin nous avons posé des affichettes pour trouver un quatrième colocataire. » !

Mais aujourd’hui, vous allez avoir droit à quelque chose de bien plus excitant : reprenons les choses dans l’ordre, et ne pensez pas au titre. A noter avent, nous avons eu la visite d’un éventuel futur colocataire chinois. Mais il est vite parti en disant qu’une chambre dans le salon ne l’intéressait pas (cela se fait beaucoup en Chine). Nous lui proposons de reprendre la chambre de Meidi, et il nous répond qu’il va réfléchir. Puis, Meidi voulant que nous goûtions un plat, elle commence donc à faire la cuisine. Nous allumons le feu de droite, mais avons du mal avec celui de gauche : très vite, et après l’avoir éteint, une légère fumée blanche en sort. Je regarde les conduits : rien à dire si ce n’est que le tuyau est un tuyau de douche, donc pas le genre de ceux qu’on a en France. Nous appelons quand même le gardien en bas de l’immeuble qui ne remarque rien de suspect. Nous téléphonons à la proprio qui nous assure qu’il n’y a pas de problème et que tout a toujours bien marché.

Cinq minutes plus tard un grand cri de Meidi recouvre le bruit sourd d’une explosion. Elle sort en larmes de la cuisine et se jette dans les bras de Guillaume, presque en pleurs. Nous entrons dans la cuisine et la plaque en verre est brisée en deux gros morceaux, plus des centaines de petits morceaux de verre ! Le feu brûle toujours entre les miettes de verre et sous la cocotte, je me précipite à la salle de bain où je remplis une bassine d’eau que je jette immédiatement sur les flammes. Et voilà c’est déjà fini, ça n’a pas duré plus d’une minute mais ça nous fait assez d’émotions pour toute la journée !

[les photos]

DSC00386

Alors du coup on va cuisiner chez les voisins du sixième !

DSC00397

Non mais faut pas se laisser abattre !

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Commentaires
M
Je n'avais pas du voir ce message... Quelle affaire !! et quel ménage vous avez du faire après ça !!<br /> <br /> Et dis moi vous êtes bien en train de faire cuire des.... humm je cherche le vrai nom mais cest des boulettes de farine de riz avec de la pâte de fèves rouge dedans.. c'est justement ce que je suis en train de manger !!!! ahahah<br /> <br /> M-H
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