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Un aller simple pour Pékin
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22 août 2006

marché de l'electronique, magasins et appartements à louer

aujourd’hui

 Ce matin c’est JB qui nous a réveillé en nous téléphonant, pour nous demander si nous étions toujours intéressés par son appartement. Nous déclinons l’offre et le remercions encore pour son aide. Il part le lendemain pour Paris, nous ne le reverrons donc pas mais nous accueillerons les étudiants de Science-Po Paris à leur arrivée, le 29. Nous rejoignons Bo comme convenu devant l’université à 9 heures et prenons le bus vers 中关村 (Zhongguancun, ce ne sont sûrement pas les bons caractères, mais en attendant mieux…) ; il s’agit du marché de l’électronique du nord-ouest de Pékin. Ce sont deux immenses centres commerciaux où des centaines de vendeurs proposent un très large choix de marchandises à des prix très divers que nous visitons. Guillaume y cherche un traducteur qui gère le français et qui ait aussi la reconnaissance des caractères. Nous en profitons pour regarder les prix des téléphones portables qui s’étagent entre 350 et plus de 4000 yuans. Après plusieurs heures passées à comparer les prix, nous sortons, fourbus et prenons un taxi pour wangfuqin, la grande avenue bordée d’établissements de luxe. Nous mangeons une très bonne fondue chinoise dans un restaurant très connu d’après Bo. La fondue chinois se fait à l’aide d’un appareil ressemblant fortement à ceux que nous utilisons pour les fondues de fromage, à la différence près que le réchaud se trouve au milieu du récipient. Ce dernier est rempli d’eau et l’on y plonge des champignons pour donner du goût. Lorsque la température est assez forte on y plonge de fines tranches de viande de bœuf ou d’agneau roulées que l’on déguste avec de la sauce. Puis ce sont des légumes, du tofu et d’autres champignons que l’on y plonge et que l’on mange.

 Enfin nous faisons le tour de la galerie commerciale et prenons le métro jusque Xizhimen. Là Bo nous laisse et nous rentrons en bus à l’université. Nous manquons d’ailleurs d’oublier de descendre au bon arrêt parce que nous ne connaissions même pas son nom. Nous goûtons ensuite devant notre chambre en attendant Meidi et après avoir passé quelques coups de téléphone. Tous le trois devons décider pour l’appartement. L’agence a rappelé Meidi pour lui dire que tout était arrangé avec les propriétaires mais nous voulions, sur les conseils de JB encore une fois, voir les appartements du côté est de BeiWai. Un homme nous accoste vite dans la rue en proposant un trois pièces de 200 m² à 200 yuans par mois. Nous ne le prenons pas au sérieux et lui posons des questions pour savoir ce que signifiait ce prix : nous perdons en tout 10 bonnes minutes pour qu’il explique que ce sont trois chambres à 200 yuans l’une, dans son propre appartement qu’il propose. Nous reprenons nos recherches et nous décourageons vite lorsque nous nous rendons compte que les beaux appartements de ce quartier se négocient aux alentours de 600 yuans le mois. A ce moment nous sommes près d’accepter la première offre qui nous plaisait tant, mais ne voulant pas rester sur un échec nous finissons le tour du pâté de maison. Le quartier est bien plus animé et populaire que celui du premier appartement. Nous trouvons une agence et l’on nous emmène tout de suite visiter un appartement : très confortable et spacieux bien qu’un peu moins grand que celui que nous avions failli choisir, il comporte trois chambres, un salle de bains très correcte, un cuisine, un balcon et une grande salle à manger où il serait possible d’installer un lit pour un quatrième colocataire. Le tout pour 4500 yuans par mois. De retour à l’agence, où l’on nous assure que le prix ne peut baisser en raison du nombre de gens intéressés, on nous propose une autre location du même type, mais moins cher. Il s’agit en fait de l’appartement d’en face, et la personne qui nous ouvre est la même qui nous a fait visiter le premier de la soirée. Celui-ci est nettement plus sale, les meubles plus vieux, il y a même des cafards dans la cuisine. Cela fait un certain temps qu’il n’a pas été habité. Mais il possède certains avantages : des chambres à peu près égales, une bonne douche, un meilleur frigo, un lit d’appoint (pliant) et surtout des bureaux dans chaque chambre. Tout cela nous fait réfléchir, d’autant plus que la propriétaire prend un appel (comme par hasard juste pendant notre visite !) qui fait passer les prix de 4000 à 4300 yuans. Comme il est plus de 22 heures, nous sortons et prenons vite congé des agents immobilier. Nous nous apprêtons à prendre à manger à emporter dans un 小吃 (xiaochi) de la rue quand les deux femmes qui nous ont fait visiter les appartements nous alpaguent et nous traînent à l’ombre d’une ruelle pour nous proposer de faire notre affaire sans passer par l’agence. Mais comme malgré leur attitude mystérieuse elles ne consentent pas pour autant à faire une offre plus intéressante (aucune remise !), nous retournons manger.

 Comme cette histoire d’appartement commence à durer et que nous voulons sérieusement faire le tour de la question maintenant que d’autres pistes s’offrent à nous, nous téléphonons à Bo, annulons la visite des 胡同 (Hutong, vieux quartiers de Pékin) prévue pour le lendemain et lui demandons de nous aider à visiter des appartements pendant que Meidi est en cours, ce qu’elle accepte volontiers.

 A 22 heures trente, nous raccompagnons Meidi à son bus et achetons pastèque et raisins aux vendeurs ambulants devant l’entrée du campus. Il nous faut nous lever tôt demain pour avoir le temps d’aller sur internet : c’est après demain que la personne qui a mon sac arrive à Pékin, à 5h30 et par le train. Il faut donc que je lui fixe un rendez-vous au plus vite et je n’ai plus son numéro de téléphone. Nous nous couchons donc vite (surtout Guillaume qui ce soir ne participe pas à la rédaction de ces quelques lignes).

Fin à 23 :59

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